Colors Sitges Link se mobilisera ce samedi à Sitges pour exiger que les droits de l’homme ne soient pas amputés dans la loi trans et LGTBI de l’État.

La Federación Estatal de Lesbianas, Gais, Trans, Bisexuales, Intersexuales y más (FELGTBI+); Federación Plataforma Trans; Chrysallis, Asociación de Familias de Infancia y Juventud Trans*; Fundación Triángulo; COGAM; No binaries España; KifKif migrantes y refugiados LGTBI, No es Terapia entre autres, ont appelé à une manifestation nationale à Madrid.

Colors Sitges Link a appelé ses membres et amis, ainsi que d’autres organisations de la région du Garraf, à se mobiliser simultanément à Sitges en soutien à la loi Trans et LGTBI.

Sitges (05/12/2022) – Colors Sitges Link a convoqué ses membres et amis, ainsi que d’autres organisations du Garraf, qui se réuniront ce samedi à Sitges pour exiger du PSOE qu’il ne réduise pas les droits humains des personnes trans, déjà inclus dans le projet de loi d’état trans et LGTBI approuvé par le Conseil des ministres. Le rassemblement commencera à 17 heures sur la Plaça Eduard Maristany (devant la Renfe) et se tiendra simultanément avec ceux appelés dans d’autres villes espagnoles et au début d’une manifestation nationale appelée à Madrid dans le même but.

Colors Sitges Link a appelé au rassemblement dans le cadre de l’initiative de la Federación Estatal de Lesbianas, Gais, Trans, Bisexuales, Intersexuales y más (FELGTBI+); Federación Plataforma Trans; Chrysallis, Asociación de Familias de Infancia y Juventud Trans* ; Fundación Triángulo ; COGAM ; No binaries España ; KifKif migrantes y refugiados LGTBI, No es Terapia, entre autres organisations, qui ont appelé à la manifestation nationale le même jour à Madrid. Les organisateurs de l’initiative à l’échelle de l’État ont encouragé toutes les organisations régionales et locales qui ne pouvaient pas être présentes dans la capitale à se réunir dans leurs territoires respectifs.

Par cette action, les organisations demandent que les droits humains des personnes transgenres énoncés dans la loi nationale sur les personnes transgenres et LGTBI ne soient pas restreints et, en particulier, que le droit à l’autodétermination du sexe soit garanti dans le registre d’état civil pour les personnes transgenres de moins de 16 ans accompagnées de leurs parents. Les personnes trans et LGTBI demandent qu’aucun obstacle administratif ne soit mis en place, ni qu’un traitement hormonal ou un diagnostic médical ne soit exigé, afin que les mineurs et adolescents trans puissent changer de sexe à l’état civil avec l’accompagnement de leurs parents. Cette mesure permettrait d’éviter l’imposition actuelle d’une carte d’identité qui ne correspond pas à l’identité selon laquelle ils vivent déjà.

Les organisations organisatrices rappellent également qu’il existe déjà une jurisprudence en Espagne qui reconnaît le droit des enfants transgenres à voir leur identité reflétée sur leur carte d’identité. En 2019, la Cour constitutionnelle a jugé que l’article 1.1 de la loi de 2007 pour la rectification de l’enregistrement du sexe, qui est toujours en vigueur aujourd’hui, est inconstitutionnel car il exclut les mineurs trans.

En outre, ils rappellent que le Conseil général du pouvoir judiciaire a indiqué dans son rapport sur la loi Trans et LGTBI qu' »il peut être constitutionnellement légitime, (…) l’option législative selon laquelle le droit à l’identité sexuelle est doté de sa plus grande virtualité, de l’étendre à une certaine partie de la minorité sans la soumettre à aucune condition, dans le cadre d’une procédure d’enregistrement ». Ils rappellent également que le Conseil du procureur général a déclaré que la loi Trans « établit des tranches d’âge différentes ». Le Conseil Fiscal considère, pour des raisons de sécurité juridique, que l’inclusion des tranches d’âge dans le projet de loi « est justifiée ». Enfin, ils soulignent que des organismes internationaux tels que le Conseil de l’Europe, la Commission européenne et l’ONU ont également soutenu ouvertement les droits des transgenres.